Par Pierre-Jean Lepagnot / EcoRéseau
En France, 25% des dépôts de bilan sont attribués à la défaillance d’un client. Un chiffre d’autant plus impressionnant qu’il concerne toutes les entreprises. Même en bonne santé, une TPE-PME n’est pas à l’abri de l’effet domino caractérisé par des faillites en cascade. Face au risque d’impayé, les entreprises se tournent de plus en plus vers l’affacturage, cette technique qui consiste à se faire payer immédiatement une facture en la cédant à un « factor » (qui se chargera ensuite de se faire régler la facture en question). Selon l’Association des sociétés financières (ASF), le marché de l’affacturage a progressé de 8% en 2016 et les perspectives de développement sont très importantes. D’une part, le nombre d’entreprises recourant à l’affacturage est encore relativement faible (50000). D’autre part, l’affacturage s’adresse à tous types d’entreprises : TPE, PME et très grandes entreprises. « Le produit est désormais reconnu à part entière et les factors français comprennent des leaders européens susceptibles de tirer encore l’activité. En effet l’activité à l’international se développe aussi fortement. Elle représente près du tiers de l’activité globale et a enregistré en 2016 une progression de plus de 17% », indique Palle Guillabert, délégué général de l’ASF. Un point de vue partagé par Eugénie Aurange, directrice du développement des marchés et de la communication au sein de Crédit Agricole Leasing & Factoring.
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